L’agence
Publicis Conseil
Le pays
France
L’annonceur
La Fnac, chaîne de distribution française de produits culturels et électroniques, a été fondée par André Essel et Max Théret en 1954 avec une seule ambition : faire des affaires autrement. L’entreprise possède désormais des magasins et des franchises dans le monde entier.
L’objectif, l’insight
L’objectif principal de cette campagne était de réaffirmer l’attachement de la Fnac à la pluralité culturelle en dénonçant les limites d’un modèle alimenté uniquement par les algorithmes. Hélas, ces derniers guident nos choix culturels en décidant à notre place de ce que nous lisons, regardons ou achetons. Par exemple, 80 % de ce que les gens regardent sur Netflix est basé sur des recommandations faites par des algorithmes. Cette campagne est venue par conséquent prôner une approche différente où l’humain est aux manettes.
La stratégie adoptée
Pour contrer le schéma du tout algorithme, l’enseigne culturelle historique française a lancé l’opération « Non recommandé par les algorithmes ». Il s’agit de sa toute première campagne anti-personnalisation où les données permettent de servir un contenu à l’opposé de ce que les utilisateurs sont censés aimer ou acheter. Le but était de littéralement casser les cases dans lesquelles les algorithmes les placent.
La technologie utilisée
Sur la base des profils de données issues de ses serveurs publicitaires, la Fnac a inversé le mécanisme de recommandation algorithmique pour sélectionner et diffuser des contenus que les gens n’ont que 2 % de chances d’apprécier. La Fnac a également mis en place un robot Twitter pour diffuser des tweets aux contenus culturels opposés à ceux aimés et partagés sur ce réseau social.
Les résultats
1 million d’impressions servies, + 35,6 % de taux d’engagement et un taux de clics 3 fois plus élevé comparé aux campagnes ciblées classiques.