Uber est une entreprise américaine de services qui met en relation les consommateurs et les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC). La mission de son département ATD (Advanced Technologies Group), basé à Pittsburgh, est de fournir des moyens de transport autonomes sûrs et fiables à tous et partout.
Uber ATD souhaite développer son offre de services en proposant des véhicules autonomes.
Les premiers tests ont eu lieu en 2018 avec son partenaire Volvo et sa voiture XC90. Mais un accident mortel a obligé l’entreprise à réduire son programme d’essais.
Deux ans plus tard, le département de véhicules automobiles de Californie a pris la décision d’autoriser l’entreprise à remettre ses véhicules autonomes sur la voie publique, permettant à Uber de relancer les tests de ses technologies sur des véhicules Volvo XC90 à Dallas, Pittsburgh, San Francisco et Washington DC.
Les voitures autonomes circuleront dans les rues de la ville pendant la journée, chacune dotée de deux chauffeurs de sécurité aux places avant.
Pour tester sa solution de conduite autonome, Uber utilise des véhicules connus pour leurs solides antécédents en matière de sécurité. On l’a modifié en intégrant des capteurs et des logiciels qui aident le système d’auto-conduite à l’adapter.
L’entreprise a entrepris des modifications afin d’améliorer la détection et le suivi des piétons ainsi que des cyclistes.
Elle a également mis en place le fonctionnement simultané des systèmes de freinage d’urgence des voitures avec la technologie de conduite autonome.
Un comité indépendant chargé de suggérer des changements à son programme de conduite autonome ainsi qu’à la sécurité opérationnelle et aux équipes d’ingénierie et d’essais des systèmes a également été mis en place.
En combinant les technologies matérielles et logicielles dans un nouveau type d’expérience pilote jamais vue auparavant, la société essaie de développer sa solution innovante.
Le logiciel actuel interprète le monde autour du véhicule, prédit ce que les acteurs feront et prévoit un moyen de rouler en toute sécurité sur la route. En utilisant les données, l’entreprise peut créer un modèle sûr permettant de savoir comment les systèmes de conduite autonome interagiront dans les différents types d’environnement.
Testée sur la voie privée, chaque étape de développement sera d’abord validée avant d’être mise en service sur la voie publique. En testant le système et en fournissant des données, on permet à la technologie de se constituer, tout en garantissant que les véhicules seront prêts à être déployés dans le monde réel.
Ce service sans conducteur avait déjà été testé en 2018 mais il a entraîné un accident mortel. Les nouveaux essais sont actuellement en cours.
