La data science n’est pas une discipline nouvelle : les récentes avancées technologiques permettent simplement son utilisation avec une logique économique rationnelle dans le cadre de la transformation digitale. Nous ne nous contentons plus de travailler sur des modèles de données pour obtenir une vision précise des événements a posteriori, mais nous pouvons débloquer de nouveaux gisements d’opportunités et de compétitivité.
Les entreprises ont enfin pris conscience qu’embrasser la data dans son environnement global permet :
- d’inventer les nouvelles expériences utilisateurs et d’accroitre les ventes ;
- d’améliorer le processus décisionnel et de réduire les coûts internes ;
- de découvrir les leviers d’innovation et de mieux affronter la concurrence effrénée.
Cependant, je veux être clair sur un point et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de rempiler comme Membre du Jury du Grand Prix Data & Créativité au nom de Valtech (au-delà de la grande fierté d’en être). Il est essentiel de comprendre que la data ne pourra livrer de la valeur qu’en s’appuyant sur un contexte propre au projet et sur l’intuition humaine. La dimension humaine et surtout sa valeur créative restent essentielles pour réussir à décrypter la vérité cachée de la data. Il ne reste plus aux Membres du Jury qu’à définir ce que la valeur de créativité signifie dans un contexte de data science. Nous avons eu des débats enflammés sur ce sujet l’année dernière et j’ai hâte de confronter nos visions respectives à l’épreuve des projets qui nous seront soumis.