La technologie de l’année, par Xavier Perret : une data responsable et au service de l’humain
« Cinq tendances fondamentales forgeront la data de demain : la fin des silos, la prise en compte des émotions, la sobriété, la montée en puissance du rôle de l’humain et une plus grande responsabilité », lance d’emblée Xavier Perret.
La fin de silos, déjà en cours, permettra aux entreprises de mieux réconcilier les données dont elles disposent sur leurs consommateurs : « Cela rendra entière et plus complète la relation entre les marques et les consommateurs compris enfin dans leur complexité », explique-t-il.
Nos émotions seront mieux captées, via différentes technologies émergentes capables de traiter le langage naturel, les expressions, les réactions…
Dans ce processus, la small data viendra remplacer le big data grâce à une prise de conscience du besoin de sobriété pour se concentrer au final sur ce qui compte vraiment. « La data deviendra aussi plus responsable, grâce à la prise en compte des impacts qu’elle génère sur l’environnement et la société », précise-t-il. Bref, on peut s’attendre à ce que la data soit davantage au service de l’humain dont le rôle sera amplifié dans les processus d’utilisation de ces données.
Si tous ces sauts technologiques sont indispensables, ils ne doivent pas faire oublier un fondamental, rebondit Olivier Bouas-Laurent : la préférence de marque. « Quand tout le monde maîtrisera toutes ces technologies, c’est la préférence de marque qui fera la différence. Or, cette dernière est le fruit du savoir-faire créatif des agences de création », défend-il.
Data et création, par Olivier Bouas-Laurent : le succès sera dans un alliage équilibré entre data, technologie, média et création
« D’ici 2025, c’est l’assemblage et l’alliage entre data, technologie, création et médias qui feront la richesse d’une data créative », insiste Olivier Bouas-Laurent. Mais à une condition, dit-il : « que ces quatre disciplines soient équitablement représentées ! »